Les rapports entre la cité et
l’eau sont anciens. Ils remontent à l’installation de la tribu gauloise des
Rèmes dans la région sur un espace partagé entre terrain solide (éventuellement crayeux) et
marécages, au sud-ouest, paradis des maraîchers au Moyen-âge. Ce qui est
confirmé par l’appellation du terrain marécageux jusqu’à la fin du moyen
age : terrain de la Couture (pour Culture) sur un espace qui va de la rue
de Talleyrand à Sainte Geneviève/Sainte Clotilde (de l’est à l’ouest) et Fléchambault
à Clairmarais (Clarus Mariscus) (du sud au nord) pour la traversée de la cité
Pour une question de simplification et de clarification, j’ai
créé plusieurs paragraphes :
A-Les rivières
B-Les fontaines
C-Les puits
D-Les étangs, lavoirs
et abreuvoirs
E-Les bains et piscines
F-Divers
Les rivières
A-1-La
Canetière – (disparue dans l’assèchement du quartier) Affluent de la
Vesle- la seule située sur la rive droite de la Vesle. Elle prenait sa
source au mont Rancien (déformation de « Reims »), une simple butte
située au sud du boulevard des Tondeurs et à l’est de l’avenue de Laon Elle traversait
le faubourg de la Neuvillette. A l’examen des courbes de niveau, il devait
exister 2 rivières de ce nom, une Petite et une Grande Canetière, la Petite se
jetant dans la Grande au niveau de l’église. Il existe actuellement 5 voies ou
lieux portant ce nom à la Neuvillette.
Signalons
au passage qu’une canetière était aussi le nom donné à une ouvrière du textile
qui remplissait les canettes.
A-2-La
Folle Peine (disparue) –Affluent de la Vesle connu en 1190.
Au Moyen-Âge, c’était un cours d’eau où des bateaux ont circulé pendant un
certain temps (voir Vesle) Elle a disparu en 1450 après
assèchement du quartier pour construire les premières habitations. Origine du
nom : follis poena ou fole paina : c’était de « mauvais retains
(plante potagère, joute ou jouste) que l’on avait « folle peine à cultiver ».
La rivière coulait au milieu de champs
de cette herbe. Victor Hugo y rencontra une gitane, et en fit le modèle
d’Esmeralda et le sonneur de Saint Remi Henri Nicart, contrefait lui-même, devint
le modèle de Quasimodo.. On atteignait la rivière par un chemin repris ensuite
par la rue du même nom baptisée en 1841. En 1875 elle allait de la rue de Venise
à la rue des Moulins.
A 3-La Moise (ou Moiselle)
Voie
d’accès par la rue Passe-Demoiselles entre la rue du colonel Fabien et
la rue de Courlancy où elle accède par un coude.
La rivière
prend sa source dans la montagne de Reims et se jette dans la Vesle au niveau
du pont de chemin de fer d’Epernay. Le chemin en question permettait de passer
la Moiselle (première explication): ou (deuxième explication : il était si
étroit que ne pouvait y passer qu’une demoiselle à la taille fine.) La voie
avait porté d’autres noms : en
1873, chemin aux Demoiselles et en 1877, chemin Passe Demoiselle. En 1901, la
mairie n’a pas reconnu cette voie dont l’officialisation est intervenue plus
tard et en 1910, une pétition pour changement de nom a été rejetée.
Actuellement’ cette rivière n’existe plus, elle était comprise dans les travaux
d’assèchement des marais
A-4-La
Muire- Très petite rivière. Elle prend sa source devant le
monument aux morts de Bezannes et
atteint le territoire de Tinqueux au pont de Muire, rond point Charles De Gaule
pour se jeter dans la Vesle en bordure
de Tinqueux et Reims aux marais de la Muire, sous l’autoroute A4. On y accède
par le chemin de la Muire qui, en 1892,
devint rue de Tinqueux.
A-5-La
Pissotte. Située dans le quartier Fléchambault. Le tracé de son cours est
inconnu
Il
existait au Moyen Age une rue du même
nom que certains auteurs situent rue des Grands Murs Saint Remi. La Pissotte
est aussi le nom d’une rivière qui passe
à Villedommange. Est-ce la même ?
A-6-Le
Rouillat- Affluent de la Vesle
C’est
un ruisseau que l’on appelait Roulia sur un plan de 1771 ou Rouilla qui se jette
dans la Vesle au sud de Reims. Il existe 2 rivières du même nom un Grand
Rouillat qui prend sa source près de Chamery et un Petit qui prens sa source
plus à l’est et se jette dans le Grand au niveau de Villers aux Nœuds. Une partie
de son cours est souterraine. Au 18ème siècle, un moulin était
établi sur la rivière.
Une
des voies d’accès se fait par l’avenue de Champagne que l’on a longtemps appelé
voie du Rouilliat (appellation toujours
d’emploi courant)
A-7-Le
Ruisselet- Affluent de la Vesle. (Ou le Rousselet, appellation
populaire en 1860) . Rue pavée en 1827. Elle allait de la rue du K Rouge
à la Vesle. En 1860, on y voyait le premier immeuble de rapport de Reims :
3 étages à façade en pierre de taille. La rivière se jetait dans la Vesle près
du boulevard Dieu-Lumière.
A-8-Le
Ruisseau des 3 Fontaines. On y accède par la rue Marcel Thil, ex rue des 3
Trois Fontaines
de 1878. (Nouvelle rue d’après l’annuaire Matot-Braine qui a succédé au chemin
des 3 Fontaines) qui allait à l’époque de la rue Géruzez à la rue du Mont
d’Arène. Il y avait 3 fontaines qui se
regroupaient. Dans le quartier, en 1920, on voyait la cité du même nom qui
regroupait des habitations populaires style Foyer Rémois. A noter qu’au début du
19ème siècle, la rue passait au lieu-dit : « le Pré du
Puits » et précédemment au lieu-dit « le Temple »
A-9-La
Vesle – La rivière la plus importante qui traverse Reims en entrant en
ville par Cormontreuil au sud et en ressortant à l’ouest près de l’impasse
Saint Charles. Elle prend sa source à Somme-Vesle et se jette dans l’Aisne à
Condé sur Aisne, après 143 Km de cours. Le nom de la rivière vient de celui
d’une divinité romaine appelée Vidula ou vitula quand elle était jeune et
vesula quand elle a vieilli ; Son nom est
emprunté à cette dernière terminologie. D’après d’autres sources, le nom
viendrait d’un nom gaulois : Vid ou Vidula, « rivière dans la
forêt « . Un grand nombre de voies permet d’accéder à la rivière qui
a été détournée en 1845 pour laisser la place au tracé du canal
NOTE :
à Muizon, la Vesle reçoit un petit affluent appelé La Fosse. De 1600
mètres de long.
Les
voies d’accès à la Vesle les plus importantes sont :
la rue de Venise -ou Venisse en
1205 – Veniscid ou Venitiis en 1240 (d’après Marlot) –rue de l’Agriculture
en 1794 suite aux changements de nom dus à la Révolution et elle a repris son
nom d’origine au début du 19ème siècle. Les nombreux bras de la
rivière que l’on rencontre dans le secteur font penser à la ville de Venise en Italie.
La rue est perpendiculaire à la rivière ; elle a été ouverte en 1205. En 1868 il y avait
encore un égout au milieu de la rue. Les marais n’ont été totalement asséchés
qu’en 1360 dans ce secteur. En 1864, la rue allait de la rue Neuve au boulevard
Fléchambault. La rue fut pavée en 1824. Elle s’est appelée aussi rue Saint Jean
sur le Jard car ses habitants étaient rattachés à la paroisse Saint Jean
Césarée. Au 15ème siècle, une statue de Saint Fiacre, patron des
jardiniers se trouvait dans la rue.
la rue de Vesle. Cette dernière est
perpendiculaire à la rivière qu’elle traverse. Baptisée en 1841. Elle recouvre pratiquement le Decumanus romain et l’aqueduc de la Suippe Au 12ème
siècle, la rue passait au milieu des marécages et au milieu des cultures. En 1864, elle allait du palais de justice au
faubourg de Vesle. Le 22-05-1574, on fit un essai de transport par bateau entre
la Buerie, c’était le lieu où on lavait le linge de l’hôpital (voir plus
loin : bras de la Vesle) et le pont de Venise. Essai qui dura quelques
jours et qui resta sans suite. (Voir rue Folle Peine) A l’arrière des 3
dernières maisons impaires, près de la place Stalingrad, on trouve une cour
intérieure pavée, reste d’une ancienne rue du Moyen-âge et un peu plus haut,
les façades de 2 immeubles moyenâgeux incorporés dans la façade d’un immeuble
moderne.
Rue
Chativelle ou Chativesle. Connue en 133. Le nom pouvait avoir
plusieurs origines dont « château de la Vesle « où les maraîchers
pouvaient se réfugier en cas de besoin, ou dérivé de « cheoit-y-vesle car
un bras de la rivière, détaché à Fléchambault retombait dans la Vesle à cet
emplacement. La rue allait de la rue des Coutures au boulevard des Promenades
en 1864.
Les bras de la Vesle.
L’existence
de marais au sud ouest de la cité a été propice à l’éparpillement de la rivière
en de nombreux bras. Leur point de départ se concentre essentiellement au
niveau du pont Fléchambault dans 2 directions principales : au nord,
autour des remparts du 14ème siècle en direction de la cathédrale et
au-delà et en perpendiculaire, la partie la plus importante vers le nord est en
direction de l’usine élévatrice des eaux du père Fery et des marais de Couraux,
zone de captage importante pour les eaux de la ville. Certains bras sont
suffisamment importants pour justifier d’une appellation en propre. C’est ainsi
que l’on trouve les 5 voies suivantes.
A-10-la
Rivière Longcol ou Longol – (plan de 1775)
A-11-la
Rivière Neuve ou on puisait l’eau qui alimentait la machine du Père
Féry (usine élévatoire qui montait l’eau à 20 mètres) et qui fournissait l’eau
aux 17 fontaines Godinot. On y accédait par l’avenue de Champagne actuelle
(voir plus loin dans « fontaines et bornes publiques)
A-12-le
Ruisseau de la Prairie
A-13-la
Rivière Fleurie
A-14-la
Rivière Brûlée. Près de la chaussée Bocquaine. La rue du même nom longeait
la rivière. Elle a disparue en 1912.
A-15-Rue
Large- En 03/1804, le journal de Rheims signalait la présence d’une petite
rivière (vraisemblablement un des nombreux bras de la Vesle) qui longeait
l’arrière cour de l’immeuble numéro 14.
A-17- Un bras de la Vesle se détache de celle-ci
derrière l’église de Cormontreuil et rejoint son cours au niveau de la rue
Henri Paris. (Position actuelle)
A-18- Les Affiches de Reims signalaient un bras de la
Vesle aux pieds de la tour Saint Victor (ou Saint Jobert) près de la porte à
Vesle jusqu’en 1873 (bras asséché)
A-19-Jardin Colbert – Au 14ème siècle, son
emplacement était traversé par un bras de la Vesle non encore canalisé.
A-20-
En 1537, un ruisseau traversait le cimetière de la Madeleine.
A-21-Au
226 rue de Vesle, en 1853, l’Industriel de la Champagne signalait une
tannerie à vendre dont le terrain et la rue de Vesle adjacente étaient
traversés par un bras de la Vesle.
A-22-Place
Robert de Lenoncourt. En 1899, un ruisseau, reste d’un bras de la Vesle
parcourait encore la place.
Note complémentaire
A-23-île
de la Madeleine – 1328- Sur la Vesle. Disparue avec la construction du
canal ; Autre nom : Ile Notre Dame. Le lieu-dit (ou rue) Entre
2 ponts traversait l’île de la Madeleine. Il comportait 3 portes :
porte de la Barbacane, une 1ère porte de Paris et entre les 2, une
porte sans fortification. En 1490, à la Chandeleur, une crue importante de la
Vesle emporta plusieurs maisons établies sur les ponts. La Buerie était le lieu
où on lavait le linge de l’Hôtel Dieu. A cet endroit, le bras de la Vesle
formait un U. Au 15ème siècle les branches 2 et 3 ont été asséché La rue Entre 2 Ponts longeait
la 1ère branche qui, elle-même longeait l’arboretum au sud de la
chaussée Bocquaine. La rue s’appelait « le Pont de Pierre » et
était toujours connue en 1905. Le Pont de Pierre fut détruit en 1914/1918 et
reconstruit en 1932 après assèchement de la branche n° 1. Cette branche avait 2
lavoirs dont l’un s’enorgueillissait de posséder
2 essoreuses, supprimés aussi en 1932. Cette branche avait aussi une réserve à
poissons. Détruit de nouveau en 1940/1945, le pont a été reconstruit.
A-24-Ile
Saint Rémi- En 1333- au milieu de bras de la Vesle, devant la porte
Fléchambault. Elle supportait 2 moulins.
A-25-Grande
chaussée des Marais » dans le secteur de la rue de Venise. Entre la
Vesle et les remparts en 1750
A-26-Rue
du Moulin Brûlé (1852) Connu en 1523, Elle appartenait au Chapitre.
Installé sur un bras de la Vesle Elle allait du 258 rue de Vesle à la ligne de
chemin de fer.
A-27-Moulin
Huon, -C’était un moulin à huile placé sur un bras de la Vesle.
A-28-l’aqueduc
de la Suippe aboutissait derrière Saint Nicaise et était connecté au réseau
d’eau potable existant depuis les romains,
inutilisable à partir du 12ème siècle à cause des destructions des
envahisseurs divers et aussi par les habitants eux-mêmes pour éviter des
incursions ennemies par ces canaux souterrains. (Voir le système d’égout découvert
sous la place M .T. Herrick après la première guerre mondiale) Etant
encore en bon état, l’architecte de la ville, Henri Deneux avait pensé les
réutiliser.
A-29-Légende :
La croyance populaire voulait qu’il y ait une rivière souterraine au niveau des
fondations de la cathédrale. Il se serait agi d’un bras de la Vesle sur lequel
on aurait pu circuler en barque. Après les destructions de la première guerre
mondiale, l’architecte Henri Deneux a effectué des fouilles descendant à 11mètres
de profondeur qui ont permis de démolir cette légende. Tout au plus a-t-on pu
trouver les restes d’un petit puits ayant servi à alimenter le chantier des
tours en eau.
Les fontaines et bornes
publiques.
Un
système romain d’aqueducs et un quadrillage de tuyaux de plomb établi au 3ème
siècle fut détruit au 12ème siècle suite aux diverses incursions barbares
depuis le 9ème siècle. En particulier, l’aqueduc de la Suippe. Les habitants
durent se contenter des puis creusés à travers la ville (autorisations accordée
par le Conseil de Ville) sources de maladies et d’épidémies. Les sources de nuisance dont les fosses
d’aisance et les égouts à ciel ouvert étaient souvent prés des puits. En 1665,
le Conseil de Ville commença à se préoccuper du problème mais sans suite.
Les
fontaines se sont développées au 18ème siècle grâce surtout à
l’action du chanoine Godinot, exclus du chapitre mais très riche (il possédait
des vignes). Il était soucieux de l’hygiène de ses concitoyens, il consacra une
parie de sa fortune à l’édification de 19 fontaines qui furent surnommées
« fontaine Godinot » disséminées dans la cité. Il fit appel au père André Féry
1716-1783) du couvent des Minimes qui avait inventé une machine élévatoire des
eaux dont on trouve aussi un exemplaire à Amiens et à Dole. Cette usine fut
implantée sur un bras de la Vesle (Rivière Neuve, bras artificiel de la Vesle
creusé sur ordre de Sully, première tentative d’apporter de l’eau potable à la
ville, sans suite.) En 1747, l’eau était captée au carrefour de l’avenue de
Champagne et de l’allée aux Moines actuels. Le bâtiment est toujours visible à
cet emplacement. On y accédait par la rue du Château d’eau qui a été débaptisée
à la Révolution à cause du mot « château » et fut appelée rue de la Machine Hydraulique avant
de reprendre son nom. Elle élevait l’eau de 20 mètres grâce à une roue de 24m
de diamètre. Par contrat, elle devait fournir 751 M3 d’eau par jour, ce qu’elle
n’a jamais pu faire à cause de fuites nombreuses. En 1813, en honneur du
chanoine, on avait envisagé l’implantation d’une fontaine monumentale place de
la Couture (place d’Erlon): on aurait
utilisé les 2 figures allégoriques du soubassement de la statue de Louis
XV place Royale et surmonté le tout du buste du chanoine (non réalisée) La place Godinot a été inaugurée
en 1842. Les fontaines « Godinot » n’eurent plus lieu d’exister
lorsque la ville décida la construction d’un réseau public d’adduction d’eau potable
commencé en 1844, terminé en 1885 suite à la découverte d’une nappe souterraine
en 1874 avec la création du premier puits à Fléchambault pour alimenter 56
bornes puis l’établissement de concessions individuelles (1528)
B-1-Fontaine Saint Thimothée. La première fontaine
Godinot construite en 1747 dans la rue du même nom. Le conseil de ville avait prévu de l’appeler
« Fontaine Godinot » sans
suite.
B-2-Fontaine
Bernard – du 18ème siècle – disparue. Elle était située au bas
de la rue de Vesle.
B-3-Fontaine des Minimes -rue Féry actuelle,
créée en 1753, détruite au 19ème siècle.
B-4-Fontaine de Puysieulx.1769 - Construite avec
l’argent de Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx ; La fontaine
(appelée d’abord Saint Maurice) située rue Gambetta actuelle a disparu
en 1845
B-5-Fontaine des
Carmes. Située rue du Barbâtre à l’angle de la rue des Carmes. Il ne reste
que le mur du fonds. Inscrite aux Monuments Historiques le 22/06/1923.
B-6-Fontaine
Rogier- Construite en 1755, dégradée en 1793, restaurée en 1841, démolie en
1844. C’était le nom d’un lieutenant des habitants. Elle était située place
Myron T. Herrick.
B-7-Fontaine
des Boucheries - Rue des Boucheries, Construite en 1750, baptisée en 1780.
Déplacée à l’entrée de la rue de la Clef puis au cours Langlet en 1935, d’abord
sur le trottoir face à la chambre des Notaires puis dans l’axe du cours. Elle a
été déplacée le 16 avril 2009 place jules Lobet pour laisser le passage au tramway
en construction. Elle était appelée aussi Roche-Aumont ou Roche Aymon
(Charles Antoine- 17-02-1697 / 27-10-1777), cardinal qui maria Louis XVI
et le sacra ensuite à Reims. Elle s’appela ensuite Fontaine Talleyrand.
B-8-Fontaine
Notre Dame de 1750 située à droite du pilier sud de la cathédrale, entre la
cathédrale et le mur de l’archevêché. Le conseil de ville avait prévu de
l’appeler « Fontaine Godinot »
sans suite. En 1869, après prolongation du mur de l’archevêché, il était prévu de réédifier cette fontaine, rue du Barbâtre, prés de l’hôpital civil
sur le terrain de l’auberge de la Croix Verte disparue. Non réalisée.
B-9-Fontaine
Coco- Construite en 1747, démolie en 1852. Située à l’angle de la rue de
Contrai actuelle. On disait aussi fontaine des Loges Coquault ou loges
Cocaut. La famille Coquault existait au 13ème siècle. Oudarl Coquault
a écrit une histoire de l’église, ville et province de Reims. C’est grâce à lui
et au dessinateur Jacques Cellier que l’on a conservé la mémoire du labyrinthe
dessiné sur le pavement de la cathédrale
détruit au 18ème siècle, Les enfants y jouaient à la marelle,
ce qui déplaisait aux chanoines. Le dessin de ce labyrinthe sert de logo aux
monuments historiques.
B-10-Fontaine
Colbert prévue au 18ème siècle, non réalisée.
B-11-Fontaine
Courteil construite rue des Marmouzets actuelle, disparue en 1842. Dédiée à
monsieur Courteille de Saint Contest de la Châtaigneraie, intendant de Champagne
(…/… 1784),
B-12-Fontaine
Machault. Construite en 1753. Elle était située au Marché aux Draps (place
du Forum) Elle a arrêté de fonctionner en 1840 et fut déplacée place Saint Nicaise (dont elle a pris le nom)
en 1838 puis de nouveau en 1898 place
Sainte Balsamie. Elle se trouve actuellement dans la cour du musée Saint Remi..
B-13-Fontaine
des Orphelins. Construite au 18ème siècle, disparue en 1842.
Située dans la rue des Orphelins actuelle.
B-14-Fontaine Saint Pierre les Dames ; 18ème
siècle au centre de la place Godinot. Reconstruite en 1842 puis 1904, sans eau.
Détruite pendant la 1ère
guerre mondiale. Reconstruite.
B-15-Fontaine
Coquebert. Construite au 18ème siècle, démolie en 1840. Elle
était située rue Sainte Marguerite à l’angle avec la rue de la Perrière. Illustre
famille rémoise qui a donné 5 lieutenants des habitants.
B-16-Fontaine d’Ormesson. Du nom d’un ministre
de Louis XV. (Lefèvre d’Ormesson- 1617-1686). Projet non construit. Elle se
serait située au Marché au Bled (place du Forum actuelle) et aurait été la plus
belle des fontaines d’après les plans.
B-17-Fontaine Trudaine. (Trudaine de Montigny, conseiller d’état-
(1733 /1777) Fontaine Godinot. 18ème siècle, incendiée en 1771.
Située place de l’hôtel de ville à l’entrée de l’Orde Ruelle.
B-18-Fontaine rue du Temple. Disparue
B-19-Fontaine
Sutaine- Rue Jeanne d’Arc- - Lieutenant des habitants. Construite
en 1756, détruite en 1850.
B-20-Fontaine Rue de Contrai
B-21-Fontaine place de la Couture-dite
aussi fontaine Pouilly- Située à la
Croisée de la Couture à la place d’une
croix du 12ème siècle installée en 1512 et placée ensuite au sommet
de la fontaine. Levesque de Pouilly
(intendant de Champagne-1691/1750) qui fut l’instigateur des fontaines
dites Godinot. Cette fontaine disparut en 1842.
D’autres fontaines devaient être
construites mais les projets furent abandonnés. Il s’agissait des fontaines
B-22- Fontaine Marlot – historien de
Reims (1596-1667) non réalisée.
B-23-Fontaine Clicquot-Blervache-
inspecteur des manufactures (1723-1796) –non réalisée.
Autres fontaines
B-24-Fontaine
Bartholdi. Place de la République, il y avait en fin 19ème
siècle, une fontaine en bronze du nom du
sculpteur. En été, elle coulait l’après-midi des jeudis et des dimanches. Cette
fontaine a été détruite pendant la 1ère guerre mondiale et démontée
en 1923. Elle fut remplacée par un simple bassin doté d’un jet d’eau puis en
1989 par une structure moderne appelée le « Luchrone » lui-même
démonté pour laisser le passage au tramway, il n’a pas encore été réinstallé dans l’attente du choix d’un nouvel
emplacement.
B-25-Place de l’esplanade Cérès- baptisée en 1870 – En
1906, au centre de la place il y avait un bassin avec jet d’eau. Ce bassin a
été détruit pendant la première guerre mondiale et remplacé par un monument à
la gloire des infirmières victimes du devoir inauguré le 11/11/1924 avec les
noms de 979 infirmières de 7 pays alliés (auxquelles on a rajouté 5 infirmières
et 2 infirmiers de 1940, tous les 7 de
Reims.) Faute de place sur le monument, tous
les noms sont répertoriés sur un document déposé au service de
l’Etat-Civil de la ville.
B-26-Place
d’Erlon - Fontaine Subé, du
nom du donateur Auguste Subé, (12-12-1807 /17-06-1899) marchand de tissus qui donna 200000 francs.
Inaugurée en 1903 en l’absence du donateur suite à son décès mais en présence
de plusieurs ministres. Le soubassement
porte les statues des 4 rivières qui arrosent le bassin rémois : la Marne,
la Vesle, la Suippe, (gravée « Suippes par erreur) et l’Aisne. Elle
est surmontée d’un génie en bronze enlevé par les allemands en 1941
vraisemblablement pour faire des canons. En 1954, on avait envisagé la
destruction de cette fontaine. En 1989 le génie a été remplacé par un modèle à
l’identique en matériau composite, une commerçante (fleuriste) du cours
Langlet ayant gardé une maquette de
l’original. Cette fontaine est sans eau depuis la fin de la 1ère
guerre mondiale.
B-27-Fontaine
Wallace, installée en 1910 place Luton vers la rue Emile Zola. Du nom du
donateur anglais, Richard Wallace qui voulait d’abord donner aux parisiens les
moyens de se fournir en eau potable pendant la guerre de 1870. En effet, suite aux
destructions de la guerre sur les aqueducs, le prix de l’eau était devenu exorbitant et
dépassait celui du vin. Le camp retranché de Paris comportait de nombreuses vignes. Créées d’abord à Paris en 1872 pour combattre
l’alcoolisme. Fontaines en fonte du sculpteur Charles Lepoutre. Surnommées :
« brasserie des 4 femmes ». Environ 10 ont été installées à Reims
dont 6 réinstallées après la guerre 1914 / 1918 ou non détruites.
B-28-Fontaine Wallace installée au square Ponsardin
en 1910.
B-29-Fontaine Wallace –A l’angle de la rue Edouard
Vaillant
B-30-Fontaine Wallace- Situé dans la Patte d’Oie,
derrière le cirque.
B-31- Fontaine Wallace installée Square Sarrazin en 1903
B-32- Fontaine Wallace sur le parvis Saint Thomas en 2011.
B-31- Fontaine Wallace installée Square Sarrazin en 1903
B-32- Fontaine Wallace sur le parvis Saint Thomas en 2011.
B-33-Cours Langlet. Au centre du cours, il y avait
un terre-plein tout en longueur. Après la 1ère guerre mondiale, au moment de la
reconstruction (1925) on a construit 6 bassins rectangulaires remplis d’eau en
mosaïque (blanche, verte et bleue) style art-déco. Au milieu de ces bassins en
longueur, on a construit 2 vasques de même matériau doté d’un jet d’eau et
entourés de bancs en béton en demi-cercle. Cet équipement n’était plus en
fonction après la 2ème guerre mondiale. Les bassins et les vasques
ont été remplis de terre et plantés de fleurs. Les 2 vasques d’environ 1 mètre
de haut ont été détruites dans les années 1960. L’ensemble a été redécouvert
( ?) en 2010 dans les travaux liés à l’infrastructure du tramway. Elles
étaient situées face à la rue de Pouilly et près de la rue de l’Arbalète.
B-34-Fontaine
du sculpteur Adrien Karbowski (1855-1945) Dans
le Foyer Rémois, édifiée en 1930 rue Lanson,
B-35-Place
d’Erlon une fontaine a été érigée en 1982 près de l’église Saint Jacques
baptisée Fontaine de la Solidarité. Pour la petite histoire, le syndicat
F.O. l’avait baptisé « Solidarnosc « en fonction des évènements de
Pologne
B-36-Devant
le centre des Congrès, une lignée d’une vingtaine de jets d’eau a été
implantée dans les années 2000
B-37-Place
du Forum – fontaine moderne édifiée sur le terre-plein où se trouvent les
cryptoportiques.
B-38-Fontaine Buirette- 3 bassins avec jets d’eau
édifiés en 2006.
B-39-Hautes
Promenades- jets d’eau au milieu des pelouses
B-40- Parc Mendès-France
(Val de Murigny), jet d’eau de 6 mètres de haut.
Les Puits -non
exhaustif
Suite à autorisation du Conseil de Ville, plusieurs
centaines de puits ont du être creusés entre le 12ème et le 18ème
siècle pour permettre aux habitants d’accéder à l’eau potable.
. C-1- Rue des Capucins.
En
1864 on voyait encore dans la rue le puits Godard du nom d’un chanoine de 1735.
C-2-
Rue du Clou dans le Fer. Un puits existait au milieu de la rue.
C-3-
Rue de la porte aux Ferrons, un puits appelé « puits à la chaîne »
était visible en 1786
C-4-
Rue du Puits l’Eveillé au 15ème siècle. Située place Myron T. Herrick
actuelle. C’était peut-être le nom du propriétaire du puits.
C-5-Rue
du Puits Taira, ou du puits de Taira, ou du puits de Terra ou
du puits Terra, rue baptisée en 1765. Un puits était creusé dans la cour
de la maison du même nom au coin de la rue de la Salle.
C-6-Rue Robert de Coucy Au 8ème siècle, il existait à l’emplacement d’un
contrefort de la tour nord de la cathédrale un puits dit de Saint Rigobert
ou Saint Robert, archevêque de Reims en 698, décédé en 743.
C-7-Prés
de l’église Sainte Geneviève aurait existé un puits au 8ème
siècle qui aurait eu des propriétés miraculeuses. (Disparu en 1760)
C-8-Rue
Suzin- En 1775 – On y voyait la maison du puits sans vin
C-9-Rue
Tournebonneau- (actuelle)
Origine :
Première explication : elle était tortueuse –ou Deuxième explication :
même origine que Tournebois : un puits était dans cette rue muni d’un
mécanisme en bois qu’il fallait tourner pour remonter les seaux d’eau (d’après
Tarbé) – ou jeu de mot : on tourne et on a de la bonne eau. Jadart penche
pour la première explication. La rue allait de la rue Saint Bernard aux
remparts (boulevard Dieu-Lumière) On trouve d’autres noms : rue Tournebouël
en 1428, rue Tourneboyau en 1536,
ou Tourne-Boyau en 1549, rue Tournebois,
Tourne-Bonneau d’après le plan de 1765 mais connu en 1543, Tourne
Bonne Eau (Affiches de Reims), Tournebonel d’après l’annuaire
Matot-Braine de 1924.
C-10-Rue
Tout n’y faut.
Elle
disposait de 3 puits et des commodités annexes. Elle avait porté le nom de
Saint Jean Césarée et allait de la place Saint Nicaise au boulevard Cérès.
NOTE :
La rue Tout y faut était disposée
parallèlement à celle ci-dessus, elle ne disposait ni de puits ni de fosse
d’aisance. En 1841, elle fut baptisée rue du Réservoir car située
prés de la tour où se trouvait le réservoir des eaux de la ville de
Reims. En 1864, elle allait de la rue Saint Jean dite Césarée à la place de la
tour du puits.
C-11-Tour
du réservoir des eaux. Elle abritait un puits.
C-12-Allée
des Sources – créée en 1958 prés du lieu-dit « les Sources » où
ont été creusés les premiers puits d’eau potable.
C-13-Place
de la Couture. (Place d’Erlon) Les locataires des loges avaient le droit de
creuser un puits et d’installer un escalier (droit reconnu dans la charte dite
« Wilhelmine » de 1182.
C-14-Cathédrale
– voir Légende/rivières
C-15-
voir « rivières » rue des 3 Fontaines.
-Les étangs- autres-
D-1- rue Chanteraine.
En
1776, les affiches de Reims indiquaient « Chanterenne ». En 1864,
on écrivait « Chante-Raine » Elle était située près de l’étang de
Chante-raine ou « canta-rana asséché en 1803. La rue donnait rue de
Versailles d’après le plan de 1769 et allait de la rue Dieu-Lumière à la rue
Saint Bernard. L’étang asséché a été remplacé par le Pré aux Moines.
Le
nom viendrait d’une servitude médiévale ; les vassaux devaient battre
l’eau pour empêcher les grenouilles (raines en vieux français) de coasser.
D-2-Etangs
de Saint Charles. Rue du Bois d’Amour. L’hiver, on y patinait. Possibilité
indiquée par des drapeaux (vert ou rouge) place Royale et place de la
République, jusqu’en 1950. La construction de patinoires couvertes a rendu
obsolète cet équipement
D-3-Etang
de Saint Léonard – entre le canal et la Vesle (ponts de Saint Léonard) à la
pointe sud de la ville en bordure de la commune du même nom Un déversoir conduit
les eaux à la Vesle au sud-ouest.
D-4-Rue
des Abreuvoirs-
Rebaptisée rue Raymond Guyot en 1946. Elle comportait une mare à chaque bout.
D-5-Rue
de l’abreuvoir.
D-6-Rue
de Bétheny. En 1903, un abreuvoir la longeait sur toute sa longueur.
D-7-Rue
du Gué –Pour traverser la Vesle. Elle allait de la rue de Taissy à la rue du
Pré aux Moines. Elle s’appelait précédemment rue de l’Abreuvoir
D-8-Rue
du cloître – entre la rue Carnot et la rue Robert de Coucy-On y a trouvé
des thermes romains. Des fouilles ont été entreprises en 2007 puis recouvertes par une
dalle ; Rue rouverte à la circulation en 2008.
D-9-Rue
Saint Symphorien- thermes romains du 4ème siècle.
Vestiges
D-10-Chemin
des Lavoirs – ou rue du Lavoir en 1875. Il partait de la rue de
Fléchambault et était compris entre 2 bras de la Vesle. Il se terminait en
impasse ;
D-11-Terrain
des Lavoirs. En 1772, il existait entre les Basses Promenades et la Patte
D’Oie ; Il comprenait un étang.
D-12-Rue
Ponsardin- un lavoir public s’est ouvert en 1862.
NOTE
Complémentaire
D-13-porte
Fléchambeau – en 1780, on note la présence d’un moulin à eau.
D-14-rue
du Jard de la Poterne ; L’accès à la Vesle se faisait par une poterne
permettant aux jardiniers d’avoir un
accès direct à la rivière. Prolongée jusqu’à la rue de la Fleur de Lys suite à
la démolition de cette partie des remparts. La poterne disparut en
09 /1873.
Bains
Le
nombre important de bras de la Vesle a permis la construction de nombreux bains
publics ou privés sur les rives.
E-1-Rue
des Bains Andreaux. Disparue en 1929- baptisée du nom du propriétaire En
1878, on pratiquait les prix suivants. Hommes : 0,50 f et femmes : O,
6O f.
E-2-Rue
des Bains du Jard. Connu en 1358 – disparu.
E-3-Bains
de madame Lagrange –privé- Actuellement Jardin Pierre Schneiter et
précédemment, jardin d’horticulture. Un plan de 1875 indique la présence de
pépinières à cet endroit. Le jardin a été séparé de la Patte d’Oie en 1841 et
restructuré en 1982. Un zoo y fut implanté de 06-1961 à 11-1974.
E-4-Rue
de Neufchâtel. En 1900, on y voyait un établissement de bains.
E-5-Rue
des Premiers Bains (rue de Talleyrand) baptisée au 15ème siècle.
Un établissement de bains y aurait
existé.
E-6-Bains
des 3 rivières. Dits aussi « les bains froids »Situé près
du pont Huon. Créé en 1882. Propriétaire : Napoléon Guinot. Disparu en
1965. Remplacé par un parc.
E-7-Bains
La Piquanette et Marguerite la Buironne. Connu en 1328- disparus- Du nom
des propriétaires. Situé à l’ouest de la rue de Chativelle. Tarbé ne retient
que bains de la Buironne.
E-8-Chaussée
des bains – baptisée au 19ème siècle- actuellement rue Albert
Thomas.
E-9-Rue
de l’Etape – Bains publics dits « bains Santerre » 1908.
E-10-Rue
du Pistolet. Disparue au 20ème siècle après restructuration du quartier
Saint Remi, recrée en 1972 dans le même quartier. Appelée rue au Bain en
1328.
E-11-Rue
Eugène Wiet – baptisée en 1828. Appelée rue des Bains. Elle allait
de la rue Saint Remy à la rue du Ruisselet.
E-12-rue Ponsardin- bains publics
E-13-Bains
publics -42 rue Paul Vaillant
Couturier – Toujours en fonction actuellement.
E-14-Bains
publics – rue Camille Lenoir,
derrière l’église Saint André. Ils ont cessé de fonctionner après la 2ème
guerre mondiale.
E-15-Bains
Guinot- connus en 1869. Le
propriétaire était Achille Laviarde connu aussi sous le nom de roi d’Araucanie.
Piscines
P-1-Thiolettes
P-2-Château
d’eau
P-3-Olympique
P-4-Orgeval
P-5-Talleyrand
P-6- Parc Pommery (détruite en 1914)
P-7- 4
piscines dans des copropriétés privées
P-8- 3
piscines dans des hôtels
NOTE
complémentaire :
-Rue
Rouillé d’Orfeuil (-1732/ 19-07-1791) Améliora le réseau d’adduction d’eau
-Rue
jules César Poulain : baptisée en 1887. Manufacturier- maire
(27/01/1822-20/06/1886, il renforça le réseau de distribution d’eau de la
ville ; 1528 concessions- 121 bornes publiques.
-Rue
du docteur Techoueyres (15/12/1878-06/10/1954) médecin
militaire ; Inventa un système de traitement de l’eau : la verdunisation
car employée à Verdun pour la première fois pendant la 1ère guerre
mondiale. Reims fut la 2ème ville équipée.
Le Canal
Pour
terminer cette étude sur l’eau et la commune de Reims, signalons qu’un canal
dit « de l’Aisne à la Marne » traverse la ville. Il va de Berry au
Bac à Condé sur Marne sur 58km ; C’est un canal au gabarit Freycinet pour
des péniches de 300 tonnes de 39m de long. Au 17ème siècle, une petite portion fut construite par
Hugues Crosnier de Sillery à Reims. Il fut continué de Sillery à Condé en 1847 et de Reims à
Berry au Bac. Terminé en 1866. Il comportait le pont canal de Sillery et le
tunnel du mont de Billy où les péniches avançaient par le système du touage.
Détruit en 1914/18, il fut reconstruit et les péniches tractées par les
tracteurs électriques de la SGTVN (société générale de traction sur les voies
navigables)