vendredi 28 décembre 2012

Reims et l'eau

Les rapports entre la cité et l’eau sont anciens. Ils remontent à l’installation de la tribu gauloise des Rèmes dans la région sur un espace partagé  entre terrain solide (éventuellement crayeux) et marécages, au sud-ouest, paradis des maraîchers au Moyen-âge. Ce qui est confirmé par l’appellation du terrain marécageux jusqu’à la fin du moyen age : terrain de la Couture (pour Culture) sur un espace qui va de la rue de Talleyrand à Sainte Geneviève/Sainte Clotilde (de l’est à l’ouest) et Fléchambault à Clairmarais (Clarus Mariscus) (du sud au nord) pour la traversée de la cité

Pour une question de simplification et de clarification, j’ai créé   plusieurs paragraphes :

     A-Les rivières

B-Les fontaines

C-Les puits 

D-Les étangs, lavoirs et abreuvoirs

E-Les bains et piscines

F-Divers


Les rivières
       A-1-La Canetière – (disparue dans l’assèchement du quartier) Affluent de la Vesle- la seule située sur la rive droite de la Vesle. Elle prenait sa source au mont Rancien (déformation de « Reims »), une simple butte située au sud du boulevard des Tondeurs et à l’est de l’avenue de Laon Elle traversait le faubourg de la Neuvillette. A l’examen des courbes de niveau, il devait exister 2 rivières de ce nom, une Petite et une Grande Canetière, la Petite se jetant dans la Grande au niveau de l’église. Il existe actuellement 5 voies ou lieux portant ce nom  à la Neuvillette.

Signalons au passage qu’une canetière était aussi le nom donné à une ouvrière du textile qui remplissait les canettes.

      A-2-La Folle Peine (disparue) –Affluent de la Vesle connu en 1190. Au Moyen-Âge, c’était un cours d’eau où des bateaux ont circulé pendant un certain temps  (voir  Vesle) Elle a disparu en 1450 après assèchement du quartier pour construire les premières habitations. Origine du nom : follis poena ou fole paina : c’était de «  mauvais retains (plante potagère, joute ou jouste) que l’on avait « folle peine à cultiver ». La  rivière coulait au milieu de champs de cette herbe. Victor Hugo y rencontra une gitane, et en fit le modèle d’Esmeralda et le sonneur de Saint Remi Henri Nicart, contrefait lui-même, devint le modèle de Quasimodo.. On atteignait la rivière par un chemin repris ensuite par la rue du même nom baptisée en 1841. En 1875 elle allait de la rue de Venise à la rue des Moulins.

      A 3-La Moise (ou Moiselle)
Voie d’accès par la rue Passe-Demoiselles entre la rue du colonel Fabien et la rue de Courlancy où elle accède par un coude.
La rivière prend sa source dans la montagne de Reims et se jette dans la Vesle au niveau du pont de chemin de fer d’Epernay. Le chemin en question permettait de passer la Moiselle (première explication): ou (deuxième explication : il était si étroit que ne pouvait y passer qu’une demoiselle à la taille fine.) La voie avait porté  d’autres noms : en 1873, chemin aux Demoiselles et en 1877, chemin Passe Demoiselle. En 1901, la mairie n’a pas reconnu cette voie dont l’officialisation est intervenue plus tard et en 1910, une pétition pour changement de nom a été rejetée. Actuellement’ cette rivière n’existe plus, elle était comprise dans les travaux d’assèchement des marais

      A-4-La Muire- Très petite rivière. Elle prend sa source devant le monument aux morts de Bezannes  et atteint le territoire de Tinqueux au pont de Muire, rond point Charles De Gaule pour se jeter dans la Vesle en bordure  de Tinqueux et Reims aux marais de la Muire, sous l’autoroute A4. On y accède par le chemin de la Muire qui, en 1892,  devint rue de Tinqueux.

      A-5-La Pissotte. Située dans le quartier Fléchambault. Le tracé de son cours est inconnu
Il existait au Moyen Age une rue  du même nom que certains auteurs situent rue des Grands Murs Saint Remi. La Pissotte est aussi le nom d’une rivière qui passe  à Villedommange. Est-ce la même ?

      A-6-Le Rouillat- Affluent de la Vesle
C’est un ruisseau que l’on appelait Roulia sur un plan de 1771 ou Rouilla qui se jette dans la Vesle au sud de Reims. Il existe 2 rivières du même nom un Grand Rouillat qui prend sa source près de Chamery et un Petit qui prens sa source plus à l’est et se jette dans le Grand au niveau de Villers aux Nœuds. Une partie de son cours est souterraine. Au 18ème siècle, un moulin était établi sur la rivière.
Une des voies d’accès se fait par l’avenue de Champagne que l’on a longtemps appelé voie du Rouilliat  (appellation toujours d’emploi courant)

      A-7-Le Ruisselet- Affluent de la Vesle. (Ou le Rousselet, appellation populaire en 1860) . Rue pavée en 1827. Elle allait de la rue du K Rouge à la Vesle. En 1860, on y voyait le premier immeuble de rapport de Reims : 3 étages à façade en pierre de taille. La rivière se jetait dans la Vesle près du boulevard Dieu-Lumière.

       A-8-Le Ruisseau des 3 Fontaines. On y accède par la rue Marcel Thil, ex rue des 3 Trois Fontaines de 1878. (Nouvelle rue d’après l’annuaire Matot-Braine qui a succédé au chemin des 3 Fontaines) qui allait à l’époque de la rue Géruzez à la rue du Mont d’Arène. Il y  avait 3 fontaines qui se regroupaient. Dans le quartier, en 1920, on voyait la cité du même nom qui regroupait des habitations populaires style Foyer Rémois. A noter qu’au début du 19ème siècle, la rue passait au lieu-dit : « le Pré du Puits » et précédemment au lieu-dit « le Temple »

      A-9-La Vesle – La rivière la plus importante qui traverse Reims en entrant en ville par Cormontreuil au sud et en ressortant à l’ouest près de l’impasse Saint Charles. Elle prend sa source à Somme-Vesle et se jette dans l’Aisne à Condé sur Aisne, après 143 Km de cours. Le nom de la rivière vient de celui d’une divinité romaine appelée Vidula ou vitula quand elle était jeune et vesula quand elle a vieilli ; Son nom est  emprunté à cette dernière terminologie. D’après d’autres sources, le nom viendrait d’un nom gaulois : Vid ou Vidula, « rivière dans la forêt « . Un grand nombre de voies permet d’accéder à la rivière qui a été détournée en 1845 pour laisser la place au tracé du canal

NOTE : à Muizon, la Vesle reçoit un petit affluent appelé La Fosse. De 1600 mètres de long.
Les voies d’accès à la Vesle les plus importantes sont :
       la rue de Venise -ou Venisse en 1205 – Veniscid ou Venitiis en 1240 (d’après Marlot) –rue de l’Agriculture en 1794 suite aux changements de nom dus à la Révolution et elle a repris son nom d’origine au début du 19ème siècle. Les nombreux bras de la rivière que l’on rencontre dans le secteur font penser à la ville de Venise en Italie. La rue est perpendiculaire à la rivière ; elle  a été ouverte en 1205. En 1868 il y avait encore un égout au milieu de la rue. Les marais n’ont été totalement asséchés qu’en 1360 dans ce secteur. En 1864, la rue allait de la rue Neuve au boulevard Fléchambault. La rue fut pavée en 1824. Elle s’est appelée aussi rue Saint Jean sur le Jard car ses habitants étaient rattachés à la paroisse Saint Jean Césarée. Au 15ème siècle, une statue de Saint Fiacre, patron des jardiniers se trouvait dans la rue.
      la rue de Vesle. Cette dernière est perpendiculaire à la rivière qu’elle traverse. Baptisée en 1841. Elle recouvre pratiquement le Decumanus romain et l’aqueduc de la Suippe Au 12ème siècle, la rue passait au milieu des marécages et au milieu des cultures.  En 1864, elle allait du palais de justice au faubourg de Vesle. Le 22-05-1574, on fit un essai de transport par bateau entre la Buerie, c’était le lieu où on lavait le linge de l’hôpital (voir plus loin : bras de la Vesle) et le pont de Venise. Essai qui dura quelques jours et qui resta sans suite. (Voir rue Folle Peine) A l’arrière des 3 dernières maisons impaires, près de la place Stalingrad, on trouve une cour intérieure pavée, reste d’une ancienne rue du Moyen-âge et un peu plus haut, les façades de 2 immeubles moyenâgeux incorporés dans la façade d’un immeuble moderne.
      Rue Chativelle ou Chativesle. Connue en 133. Le nom pouvait avoir plusieurs origines dont «  château de la Vesle « où les maraîchers pouvaient se réfugier en cas de besoin, ou dérivé de «  cheoit-y-vesle car un bras de la rivière, détaché à Fléchambault retombait dans la Vesle à cet emplacement. La rue allait de la rue des Coutures au boulevard des Promenades en 1864.

Les  bras de la Vesle.
L’existence de marais au sud ouest de la cité a été propice à l’éparpillement de la rivière en de nombreux bras. Leur point de départ se concentre essentiellement au niveau du pont Fléchambault dans 2 directions principales : au nord, autour des remparts du 14ème siècle en direction de la cathédrale et au-delà et en perpendiculaire, la partie la plus importante vers le nord est en direction de l’usine élévatrice des eaux du père Fery et des marais de Couraux, zone de captage importante pour les eaux de la ville. Certains bras sont suffisamment importants pour justifier d’une appellation en propre. C’est ainsi que l’on trouve les 5 voies suivantes.

      A-10-la Rivière Longcol ou Longol – (plan de 1775)
      A-11-la Rivière Neuve ou on puisait l’eau qui alimentait la machine du Père Féry (usine élévatoire qui montait l’eau à 20 mètres) et qui fournissait l’eau aux 17 fontaines Godinot. On y accédait par l’avenue de Champagne actuelle (voir plus loin dans « fontaines et bornes publiques)
      A-12-le Ruisseau de la Prairie
      A-13-la Rivière Fleurie
      A-14-la Rivière Brûlée. Près de la chaussée Bocquaine. La rue du même nom longeait la rivière. Elle a disparue en 1912.
      A-15-Rue Large- En 03/1804, le journal de Rheims signalait la présence d’une petite rivière (vraisemblablement un des nombreux bras de la Vesle) qui longeait l’arrière cour de l’immeuble numéro 14.
      A-17- Un bras de la Vesle se détache de celle-ci derrière l’église de Cormontreuil et rejoint son cours au niveau de la rue Henri Paris. (Position actuelle)
      A-18- Les Affiches de Reims signalaient un bras de la Vesle aux pieds de la tour Saint Victor (ou Saint Jobert) près de la porte à Vesle jusqu’en 1873 (bras asséché)
      A-19-Jardin Colbert – Au 14ème siècle, son emplacement était traversé par un bras de la Vesle non encore canalisé.
      A-20- En 1537, un ruisseau traversait le cimetière de la Madeleine.
      A-21-Au 226 rue de Vesle, en 1853, l’Industriel de la Champagne signalait une tannerie à vendre dont le terrain et la rue de Vesle adjacente étaient traversés par un bras de la Vesle.
      A-22-Place Robert de Lenoncourt. En 1899, un ruisseau, reste d’un bras de la Vesle parcourait encore la place.

      Note complémentaire
      A-23-île de la Madeleine – 1328- Sur la Vesle. Disparue avec la construction du canal ; Autre nom : Ile Notre Dame. Le lieu-dit (ou rue) Entre 2 ponts traversait l’île de la Madeleine. Il comportait 3 portes : porte de la Barbacane, une 1ère porte de Paris et entre les 2, une porte sans fortification. En 1490, à la Chandeleur, une crue importante de la Vesle emporta plusieurs maisons établies sur les ponts. La Buerie était le lieu où on lavait le linge de l’Hôtel Dieu. A cet endroit, le bras de la Vesle formait un U. Au 15ème siècle les branches 2 et 3  ont été asséché La rue Entre 2 Ponts longeait la 1ère branche qui, elle-même longeait l’arboretum au sud de la chaussée Bocquaine. La rue s’appelait « le Pont de Pierre » et était toujours connue en 1905. Le Pont de Pierre fut détruit en 1914/1918 et reconstruit en 1932 après assèchement de la branche n° 1. Cette branche avait 2  lavoirs dont l’un s’enorgueillissait de posséder 2 essoreuses, supprimés aussi en 1932. Cette branche avait aussi une réserve à poissons. Détruit de nouveau en 1940/1945, le pont a été reconstruit.
      A-24-Ile Saint Rémi- En 1333- au milieu de bras de la Vesle, devant la porte Fléchambault. Elle supportait 2 moulins.
      A-25-Grande chaussée des Marais » dans le secteur de la rue de Venise. Entre la Vesle et les remparts en 1750
      A-26-Rue du Moulin Brûlé (1852) Connu en 1523, Elle appartenait au Chapitre. Installé sur un bras de la Vesle Elle allait du 258 rue de Vesle à la ligne de chemin de fer.
      A-27-Moulin Huon, -C’était un moulin à huile placé sur un bras de la Vesle.
      A-28-l’aqueduc de la Suippe aboutissait derrière Saint Nicaise et était connecté au réseau d’eau  potable existant depuis les romains, inutilisable à partir du 12ème siècle à cause des destructions des envahisseurs divers et aussi par les habitants eux-mêmes pour éviter des incursions ennemies par ces canaux souterrains. (Voir le système d’égout découvert sous la place M .T. Herrick après la première guerre mondiale) Etant encore en bon état, l’architecte de la ville, Henri Deneux avait pensé les réutiliser.

      A-29-Légende : La croyance populaire voulait qu’il y ait une rivière souterraine au niveau des fondations de la cathédrale. Il se serait agi d’un bras de la Vesle sur lequel on aurait pu circuler en barque. Après les destructions de la première guerre mondiale, l’architecte Henri Deneux a effectué des fouilles descendant à 11mètres de profondeur qui ont permis de démolir cette légende. Tout au plus a-t-on pu trouver les restes d’un petit puits ayant servi à alimenter le chantier des tours en eau.

Les fontaines et bornes publiques.

Un système romain d’aqueducs et un quadrillage de tuyaux de plomb établi au 3ème siècle fut détruit au 12ème siècle suite aux diverses incursions barbares depuis le 9ème siècle. En particulier, l’aqueduc de la Suippe. Les habitants durent se contenter des puis creusés à travers la ville (autorisations accordée par le Conseil de Ville) sources de maladies et d’épidémies.  Les sources de nuisance dont les fosses d’aisance et les égouts à ciel ouvert étaient souvent prés des puits. En 1665, le Conseil de Ville commença à se préoccuper du problème mais sans suite.
      Les fontaines se sont développées au 18ème  siècle grâce surtout à l’action du chanoine Godinot, exclus du chapitre mais très riche (il possédait des vignes). Il était soucieux de l’hygiène de ses concitoyens, il consacra une parie de sa fortune à l’édification de 19 fontaines qui furent surnommées « fontaine Godinot » disséminées dans la cité. Il fit appel au père André Féry 1716-1783) du couvent des Minimes qui avait inventé une machine élévatoire des eaux dont on trouve aussi un exemplaire à Amiens et à Dole. Cette usine fut implantée sur un bras de la Vesle (Rivière Neuve, bras artificiel de la Vesle creusé sur ordre de Sully, première tentative d’apporter de l’eau potable à la ville, sans suite.) En 1747, l’eau était captée au carrefour de l’avenue de Champagne et de l’allée aux Moines actuels. Le bâtiment est toujours visible à cet emplacement. On y accédait par la rue du Château d’eau qui a été débaptisée à la Révolution à cause du mot « château » et fut  appelée rue de la Machine Hydraulique avant de reprendre son nom. Elle élevait l’eau de 20 mètres grâce à une roue de 24m de diamètre. Par contrat, elle devait fournir 751 M3 d’eau par jour, ce qu’elle n’a jamais pu faire à cause de fuites nombreuses. En 1813, en honneur du chanoine, on avait envisagé l’implantation d’une fontaine monumentale place de la Couture (place d’Erlon): on aurait  utilisé les 2 figures allégoriques du soubassement de la statue de Louis XV place Royale et surmonté le tout du buste du chanoine  (non réalisée) La place Godinot a été inaugurée en 1842. Les fontaines « Godinot » n’eurent plus lieu d’exister lorsque la ville décida la construction d’un réseau public d’adduction d’eau potable commencé en 1844, terminé en 1885 suite à la découverte d’une nappe souterraine en 1874 avec la création du premier puits à Fléchambault pour alimenter 56 bornes puis l’établissement de concessions individuelles (1528)
      B-1-Fontaine Saint Thimothée. La première fontaine Godinot construite en 1747 dans la rue du même nom.  Le conseil de ville avait prévu de l’appeler « Fontaine Godinot » sans suite.
      B-2-Fontaine Bernard – du 18ème siècle – disparue. Elle était située au bas de la rue de Vesle.
      B-3-Fontaine des Minimes -rue Féry actuelle, créée en 1753, détruite au 19ème siècle.
      B-4-Fontaine de Puysieulx.1769 - Construite avec l’argent de Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx ; La fontaine (appelée d’abord Saint Maurice) située rue Gambetta actuelle a disparu en 1845
      B-5-Fontaine des Carmes. Située rue du Barbâtre à l’angle de la rue des Carmes. Il ne reste que le mur du fonds. Inscrite aux Monuments Historiques le 22/06/1923.
      B-6-Fontaine Rogier- Construite en 1755, dégradée en 1793, restaurée en 1841, démolie en 1844. C’était le nom d’un lieutenant des habitants. Elle était située place Myron T. Herrick.
      B-7-Fontaine des Boucheries - Rue des Boucheries, Construite en 1750, baptisée en 1780. Déplacée à l’entrée de la rue de la Clef puis au cours Langlet en 1935, d’abord sur le trottoir face à la chambre des Notaires puis dans l’axe du cours. Elle a été déplacée le 16 avril 2009 place jules Lobet pour laisser le passage au tramway en construction. Elle était appelée aussi Roche-Aumont ou Roche Aymon (Charles Antoine- 17-02-1697 / 27-10-1777), cardinal qui maria Louis XVI et le sacra ensuite à Reims. Elle s’appela ensuite Fontaine Talleyrand.
      B-8-Fontaine Notre Dame de 1750 située à droite du pilier sud de la cathédrale, entre la cathédrale et le mur de l’archevêché. Le conseil de ville avait prévu de l’appeler « Fontaine Godinot » sans suite. En 1869, après prolongation du mur de l’archevêché, il était  prévu de réédifier cette fontaine, rue du Barbâtre, prés de l’hôpital civil sur le terrain de l’auberge de la Croix Verte disparue. Non réalisée.
      B-9-Fontaine Coco- Construite en 1747, démolie en 1852. Située à l’angle de la rue de Contrai actuelle. On disait aussi fontaine des Loges Coquault ou loges Cocaut. La famille Coquault existait au 13ème siècle. Oudarl Coquault a écrit une histoire de l’église, ville et province de Reims. C’est grâce à lui et au dessinateur Jacques Cellier que l’on a conservé la mémoire du labyrinthe dessiné sur le pavement de la cathédrale  détruit au 18ème siècle, Les enfants y jouaient à la marelle, ce qui déplaisait aux chanoines. Le dessin de ce labyrinthe sert de logo aux monuments historiques.
      B-10-Fontaine Colbert prévue au 18ème siècle, non réalisée.
      B-11-Fontaine Courteil construite rue des Marmouzets actuelle, disparue en 1842. Dédiée à monsieur Courteille de Saint Contest de la Châtaigneraie, intendant de Champagne (…/… 1784),
      B-12-Fontaine Machault. Construite en 1753. Elle était située au Marché aux Draps (place du Forum) Elle a arrêté de fonctionner en 1840 et fut déplacée place Saint Nicaise (dont elle a pris le nom) en 1838 puis de nouveau en 1898  place Sainte Balsamie. Elle se trouve actuellement dans la cour du musée Saint Remi..
      B-13-Fontaine des Orphelins. Construite au 18ème siècle, disparue en 1842. Située dans la rue des Orphelins actuelle.
      B-14-Fontaine Saint Pierre les Dames ; 18ème siècle au centre de la place Godinot. Reconstruite en 1842 puis 1904, sans eau. Détruite  pendant la 1ère guerre mondiale. Reconstruite.
      B-15-Fontaine Coquebert. Construite au 18ème siècle, démolie en 1840. Elle était située rue Sainte Marguerite à l’angle avec la rue de la Perrière. Illustre famille rémoise qui a donné 5 lieutenants des habitants.
      B-16-Fontaine d’Ormesson. Du nom d’un ministre de Louis XV. (Lefèvre d’Ormesson- 1617-1686). Projet non construit. Elle se serait située au Marché au Bled (place du Forum actuelle) et aurait été la plus belle des fontaines d’après les plans.
      B-17-Fontaine Trudaine. (Trudaine de  Montigny, conseiller d’état- (1733 /1777) Fontaine Godinot. 18ème siècle, incendiée en 1771. Située place de l’hôtel de ville à l’entrée de l’Orde Ruelle.
      B-18-Fontaine rue du Temple. Disparue
      B-19-Fontaine Sutaine- Rue Jeanne d’Arc- - Lieutenant des habitants. Construite en 1756, détruite en 1850.
      B-20-Fontaine Rue de Contrai
      B-21-Fontaine place de la Couture-dite aussi fontaine Pouilly- Située à la Croisée de la Couture  à la place d’une croix du 12ème siècle installée en 1512 et placée ensuite au sommet de la fontaine. Levesque de Pouilly  (intendant de Champagne-1691/1750) qui fut l’instigateur des fontaines dites Godinot. Cette fontaine disparut en 1842.

            D’autres fontaines devaient être construites mais les projets furent abandonnés. Il s’agissait des fontaines
      B-22- Fontaine Marlot – historien de Reims (1596-1667) non réalisée.
      B-23-Fontaine Clicquot-Blervache- inspecteur des manufactures (1723-1796) –non réalisée.
Autres fontaines
      B-24-Fontaine Bartholdi. Place de la République, il y avait en fin 19ème siècle, une fontaine en bronze  du nom du sculpteur. En été, elle coulait l’après-midi des jeudis et des dimanches. Cette fontaine a été détruite pendant la 1ère guerre mondiale et démontée en 1923. Elle fut remplacée par un simple bassin doté d’un jet d’eau puis en 1989 par une structure moderne appelée le « Luchrone » lui-même démonté pour laisser le passage au tramway, il n’a pas encore été  réinstallé dans l’attente du choix d’un nouvel emplacement.
      B-25-Place de l’esplanade Cérès- baptisée en 1870 – En 1906, au centre de la place il y avait un bassin avec jet d’eau. Ce bassin a été détruit pendant la première guerre mondiale et remplacé par un monument à la gloire des infirmières victimes du devoir inauguré le 11/11/1924 avec les noms de 979 infirmières de 7 pays alliés (auxquelles on a rajouté 5 infirmières et  2 infirmiers de 1940, tous les 7 de Reims.) Faute de place sur le monument, tous  les noms sont répertoriés sur un document déposé au service de l’Etat-Civil de la ville.
      B-26-Place d’Erlon  - Fontaine Subé, du nom du donateur Auguste Subé, (12-12-1807 /17-06-1899)  marchand de tissus qui donna 200000 francs. Inaugurée en 1903 en l’absence du donateur suite à son décès mais en présence de plusieurs ministres.  Le soubassement porte les statues des 4 rivières qui arrosent le bassin rémois : la Marne, la Vesle, la Suippe, (gravée « Suippes par erreur) et l’Aisne. Elle est surmontée d’un génie en bronze enlevé par les allemands en 1941 vraisemblablement pour faire des canons. En 1954, on avait envisagé la destruction de cette fontaine. En 1989 le génie a été remplacé par un modèle à l’identique en matériau composite, une commerçante (fleuriste) du cours Langlet  ayant gardé une maquette de l’original. Cette fontaine est sans eau depuis la fin de la 1ère guerre mondiale.
      B-27-Fontaine Wallace, installée en 1910 place Luton vers la rue Emile Zola. Du nom du donateur anglais, Richard Wallace qui voulait d’abord donner aux parisiens les moyens de se fournir en eau potable pendant la guerre de 1870. En effet, suite aux destructions de la guerre sur les aqueducs, le prix de l’eau était devenu exorbitant et dépassait celui du vin. Le camp retranché de Paris comportait de nombreuses vignes. Créées d’abord à Paris en 1872 pour combattre l’alcoolisme. Fontaines en fonte du sculpteur Charles Lepoutre. Surnommées : « brasserie des 4 femmes ». Environ 10 ont été installées à Reims dont 6 réinstallées après la guerre 1914 / 1918 ou non détruites.
      B-28-Fontaine Wallace installée au square Ponsardin en 1910.
      B-29-Fontaine Wallace –A l’angle de la rue Edouard Vaillant
     B-30-Fontaine Wallace- Situé dans la Patte d’Oie, derrière le cirque.
      B-31- Fontaine Wallace installée Square Sarrazin en 1903
      B-32- Fontaine Wallace sur le parvis Saint Thomas en 2011.
      B-33-Cours  Langlet. Au centre du cours, il y avait un terre-plein tout en longueur. Après la 1ère guerre mondiale, au moment de la reconstruction (1925) on a construit 6 bassins rectangulaires remplis d’eau en mosaïque (blanche, verte et bleue) style art-déco. Au milieu de ces bassins en longueur, on a construit 2 vasques de même matériau doté d’un jet d’eau et entourés de bancs en béton en demi-cercle. Cet équipement n’était plus en fonction après la 2ème guerre mondiale. Les bassins et les vasques ont été remplis de terre et plantés de fleurs. Les 2 vasques d’environ 1 mètre de haut ont été détruites dans les années 1960. L’ensemble a été redécouvert ( ?) en 2010 dans les travaux liés à l’infrastructure du tramway. Elles étaient situées face à la rue de Pouilly et près de la rue de l’Arbalète.
      B-34-Fontaine du sculpteur Adrien Karbowski  (1855-1945) Dans le Foyer Rémois, édifiée en 1930 rue Lanson,
      B-35-Place d’Erlon une fontaine a été érigée en 1982 près de l’église Saint Jacques baptisée Fontaine de la Solidarité. Pour la petite histoire, le syndicat F.O. l’avait baptisé « Solidarnosc «  en fonction des évènements de Pologne
      B-36-Devant le centre des Congrès, une lignée d’une vingtaine de jets d’eau a été implantée dans les années 2000
      B-37-Place du Forum – fontaine moderne édifiée sur le terre-plein où se trouvent les cryptoportiques.
      B-38-Fontaine  Buirette- 3 bassins avec jets d’eau édifiés en 2006.
      B-39-Hautes Promenades- jets d’eau au milieu des pelouses
     B-40- Parc Mendès-France (Val de Murigny), jet d’eau de 6 mètres de haut.


Les Puits -non exhaustif

Suite à autorisation du Conseil de Ville, plusieurs centaines de puits ont du être creusés entre le 12ème et le 18ème siècle pour permettre aux habitants d’accéder à l’eau potable.

.      C-1- Rue des Capucins.
En 1864 on voyait encore dans la rue le puits Godard  du nom d’un chanoine de 1735.
      C-2- Rue du Clou dans le Fer. Un puits existait au milieu de la rue.
      C-3- Rue de la porte aux Ferrons, un puits appelé « puits à la chaîne » était visible en 1786
      C-4- Rue du Puits l’Eveillé au 15ème siècle. Située place Myron T. Herrick actuelle. C’était peut-être le nom du propriétaire du puits.
      C-5-Rue du Puits Taira, ou du puits de Taira, ou du puits de Terra ou du puits Terra, rue baptisée en 1765. Un puits était creusé dans la cour de la maison du même nom au coin de la rue de la Salle.
      C-6-Rue Robert de Coucy Au 8ème siècle, il existait à l’emplacement d’un contrefort de la tour nord de la cathédrale un puits dit de Saint Rigobert ou Saint Robert, archevêque de Reims en 698, décédé en 743.
      C-7-Prés de l’église Sainte Geneviève aurait existé un puits au 8ème siècle qui aurait eu des propriétés miraculeuses. (Disparu en 1760)
      C-8-Rue Suzin- En 1775 – On y voyait la maison du puits sans vin
      C-9-Rue Tournebonneau- (actuelle)
Origine : Première explication : elle était tortueuse –ou Deuxième explication : même origine que Tournebois : un puits était dans cette rue muni d’un mécanisme en bois qu’il fallait tourner pour remonter les seaux d’eau (d’après Tarbé) – ou jeu de mot : on tourne et on a de la bonne eau. Jadart penche pour la première explication. La rue allait de la rue Saint Bernard aux remparts (boulevard Dieu-Lumière) On trouve d’autres noms : rue Tournebouël en 1428,  rue Tourneboyau en 1536, ou Tourne-Boyau en 1549,  rue Tournebois, Tourne-Bonneau d’après le plan de 1765 mais connu en 1543, Tourne Bonne Eau (Affiches de Reims), Tournebonel d’après l’annuaire Matot-Braine de 1924.
      C-10-Rue Tout n’y faut.
Elle disposait de 3 puits et des commodités annexes. Elle avait porté le nom de Saint Jean Césarée et allait de la place Saint Nicaise au boulevard Cérès.

NOTE : La rue Tout y faut  était disposée parallèlement à celle ci-dessus, elle ne disposait ni de puits ni de fosse d’aisance. En 1841, elle fut baptisée rue du Réservoir  car située  prés de la tour où se trouvait le réservoir des eaux de la ville de Reims. En 1864, elle allait de la rue Saint Jean dite Césarée à la place de la tour du puits.

      C-11-Tour du réservoir des eaux. Elle abritait un puits.
      C-12-Allée des Sources – créée en 1958 prés du lieu-dit « les Sources » où ont été creusés les premiers puits d’eau potable.
      C-13-Place de la Couture. (Place d’Erlon) Les locataires des loges avaient le droit de creuser un puits et d’installer un escalier (droit reconnu dans la charte dite « Wilhelmine » de 1182.
      C-14-Cathédrale – voir Légende/rivières
      C-15- voir « rivières » rue des 3 Fontaines.

-Les étangs- autres-

      D-1- rue Chanteraine.
En 1776, les affiches de Reims indiquaient « Chanterenne ». En 1864, on écrivait « Chante-Raine » Elle était située près de l’étang de Chante-raine ou « canta-rana asséché en 1803. La rue donnait rue de Versailles d’après le plan de 1769 et allait de la rue Dieu-Lumière à la rue Saint Bernard. L’étang asséché a été remplacé par le Pré aux Moines.
Le nom viendrait d’une servitude médiévale ; les vassaux devaient battre l’eau pour empêcher les grenouilles (raines en vieux français) de coasser.
      D-2-Etangs de Saint Charles. Rue du Bois d’Amour. L’hiver, on y patinait. Possibilité indiquée par des drapeaux (vert ou rouge) place Royale et place de la République, jusqu’en 1950. La construction de patinoires couvertes a rendu obsolète cet équipement 
      D-3-Etang de Saint Léonard – entre le canal et la Vesle (ponts de Saint Léonard) à la pointe sud de la ville en bordure de la commune du même nom Un déversoir conduit les eaux à la Vesle au sud-ouest.
      D-4-Rue des Abreuvoirs-
 Rebaptisée  rue Raymond Guyot en 1946.  Elle comportait une mare à chaque bout.
      D-5-Rue de l’abreuvoir.
      D-6-Rue de Bétheny. En 1903, un abreuvoir la longeait  sur toute sa longueur.
      D-7-Rue du Gué –Pour traverser la Vesle. Elle allait de la rue de Taissy à la rue du Pré aux Moines. Elle s’appelait précédemment rue de l’Abreuvoir
      D-8-Rue du cloître – entre la rue Carnot et la rue Robert de Coucy-On y a trouvé des thermes romains. Des fouilles ont été  entreprises en 2007 puis recouvertes par une dalle ; Rue rouverte à la circulation en 2008.
      D-9-Rue Saint Symphorien- thermes romains du 4ème siècle. Vestiges
      D-10-Chemin des Lavoirs – ou rue du Lavoir en 1875. Il partait de la rue de Fléchambault et était compris entre 2 bras de la Vesle. Il se terminait en impasse ;
      D-11-Terrain des Lavoirs. En 1772, il existait entre les Basses Promenades et la Patte D’Oie ; Il comprenait un étang.
      D-12-Rue Ponsardin- un lavoir public s’est ouvert en 1862.

NOTE Complémentaire

      D-13-porte Fléchambeau – en 1780, on note la présence d’un moulin à eau.
      D-14-rue du Jard de la Poterne ; L’accès à la Vesle se faisait par une poterne permettant aux jardiniers  d’avoir un accès direct à la rivière. Prolongée jusqu’à la rue de la Fleur de Lys suite à la démolition de cette partie des remparts. La poterne disparut en 09 /1873.

Bains

Le nombre important de bras de la Vesle a permis la construction de nombreux bains  publics ou privés sur les rives.

      E-1-Rue des Bains Andreaux. Disparue en 1929- baptisée du nom du propriétaire En 1878, on pratiquait les prix suivants. Hommes : 0,50 f et femmes : O, 6O f.
      E-2-Rue des Bains du Jard. Connu en 1358 – disparu.
      E-3-Bains de madame Lagrange –privé- Actuellement Jardin Pierre Schneiter et précédemment, jardin d’horticulture. Un plan de 1875 indique la présence de pépinières à cet endroit. Le jardin a été séparé de la Patte d’Oie en 1841 et restructuré en 1982. Un zoo y fut implanté de 06-1961 à 11-1974.
      E-4-Rue de Neufchâtel. En 1900, on y voyait un établissement de bains.
      E-5-Rue des Premiers Bains (rue de Talleyrand) baptisée au 15ème siècle. Un établissement de bains  y aurait existé.
      E-6-Bains des 3 rivières. Dits aussi « les bains froids »Situé près du pont Huon. Créé en 1882. Propriétaire : Napoléon Guinot. Disparu en 1965. Remplacé par un parc.
      E-7-Bains La Piquanette et Marguerite la Buironne. Connu en 1328- disparus- Du nom des propriétaires. Situé à l’ouest de la rue de Chativelle. Tarbé ne retient que bains de la Buironne.
      E-8-Chaussée des bains – baptisée au 19ème siècle- actuellement rue Albert Thomas.
      E-9-Rue de l’Etape – Bains publics dits « bains Santerre » 1908.
      E-10-Rue du Pistolet. Disparue au 20ème siècle après restructuration du quartier Saint Remi, recrée en 1972 dans le même quartier. Appelée rue au Bain en 1328.
      E-11-Rue Eugène Wiet – baptisée en 1828. Appelée rue des Bains. Elle allait de la rue Saint Remy à la rue du Ruisselet.
      E-12-rue Ponsardin- bains publics
      E-13-Bains publics -42 rue Paul Vaillant Couturier – Toujours en fonction actuellement.
      E-14-Bains publics – rue Camille Lenoir, derrière l’église Saint André. Ils ont cessé de fonctionner après la 2ème guerre mondiale.
      E-15-Bains Guinot- connus en 1869. Le propriétaire était Achille Laviarde connu aussi sous le nom de roi d’Araucanie.


Piscines

      P-1-Thiolettes
      P-2-Château d’eau
      P-3-Olympique
      P-4-Orgeval
      P-5-Talleyrand
      P-6- Parc Pommery (détruite en 1914)
      P-7- 4 piscines dans des copropriétés privées
      P-8- 3 piscines dans des hôtels

NOTE complémentaire :

-Rue Rouillé d’Orfeuil (-1732/ 19-07-1791) Améliora le réseau d’adduction d’eau

-Rue jules César Poulain : baptisée en 1887. Manufacturier- maire (27/01/1822-20/06/1886, il renforça le réseau de distribution d’eau de la ville ; 1528 concessions- 121 bornes publiques.

-Rue du docteur Techoueyres  (15/12/1878-06/10/1954) médecin militaire ; Inventa un système de traitement de l’eau : la verdunisation car employée à Verdun pour la première fois pendant la 1ère guerre mondiale. Reims fut la 2ème ville équipée.


Le Canal

Pour terminer cette étude sur l’eau et la commune de Reims, signalons qu’un canal dit «  de l’Aisne à la Marne » traverse la ville. Il va de Berry au Bac à Condé sur Marne sur 58km ; C’est un canal au gabarit Freycinet pour des péniches de 300 tonnes de 39m de long. Au 17ème  siècle, une petite portion fut construite par Hugues Crosnier de Sillery à Reims. Il fut continué  de Sillery à Condé en 1847 et de Reims à Berry au Bac. Terminé en 1866. Il comportait le pont canal de Sillery et le tunnel du mont de Billy où les péniches avançaient par le système du touage. Détruit en 1914/18, il fut reconstruit et les péniches tractées par les tracteurs électriques de la SGTVN (société générale de traction sur les voies navigables)

14 commentaires:

  1. je signale une erreur concernant les bains des trois rivières : en 1882 le propriétaire était et est toujours la Ville de Reims qui en avait confié la gestion à une association : la Compagnie de Sauveteurs de Reims. Il subsiste des vestiges des bains (bassin de 33 mètres et 73 cabines). J'ai également noté que vous avez oublié de citer les "Bains payants" fondés en 1872 par une société privée,situés 500 mètres en aval des Trois rivières, à peu près à l'endroit où l'avenue de Champagne franchit la Vesle. Il n'en subsiste plus rien.

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  2. la piscine du parc Pommery fut endommagée pendant la guerre de 1914-18 de même que le parc lui-même , mais elle a été reconstruite et des générations de rémois l'ont fréquentée jusqu'en 1972. Elle a été détruite et comblée quelques années plus tard . (infos tirées du livre de Michel Thibault consacré au Parc Pommery paru en 2005). Je complète la liste des piscines de Reims en ajoutant celle dite "Tournesol" rue de Louvois, près du quartier des Châtillons. Je reviens sur le paragraphe concernant les bains, vous auriez pu faire la distinction entre les bains destinés à la baignade et la natation, tous situés sur la Vesle d'une part et les établissements destinés à la toilette, sorte de bains-douche, implantés en dehors de la rivière.

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  3. Petite précision en ce qui concerne le Pont de Pierre; il n'a semble t'il pas était détruit par les bombardements allemands de 1914-1918; mais démoli volontairement par la municipalité en 1932 pour édifier le nouveau pont de Vesle, ce qui est d'ailleurs fort regrettable vu la qualité et la taille que représentait ce magnifique ouvrage.

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    1. J'ai bien noté votre observation dont vous ne semblez pas certain. Aussi pour que j'en tienne compte, veuillez me communiquer vos sources pour que je vérifie. merci JCT

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    2. En fait la destruction du pont en pierre à été décidé pour permettre l'élargissement de l'avenue de paris et la constructions de trottoirs.Voir l'ouvrage Reims 150 ans de chemin de fer de Michel Thibault édition Alan Sutton isbn 2-84910-011-0

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  4. De quand date les bains lavoirs rue Ponsardin
    Quand on t-ils été détruits ?

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    1. Sa destruction date de la guerre 1914-1918.Voir ouvrage de Michel Thibault.Reims et ses quartier édition Alan Sutton,isbn 978-2-84910-599-3

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  5. On trouve aussi de l'eau dans les patinoires à reims !

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  6. bonjour
    erreur sur le bassin place de la répuplique
    le luchrone a été placé non pas en 1970 mais en septembre 1989

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    1. Bonjour,
      Merci beaucoup pour votre remarque, l'erreur a été corrigée !
      Cordialement,
      A. Thuret

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  7. En e qui concerne le Rouillat je crois que ce ruisseau se jette dans la Vesle au bout de la rue Ledru Rollin.

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  8. Est-ce que quelqu'un se souvient de la piscine qui se trouvait dans le quartier Saint Remi?C'était une piscine chauffée et non couverte qui pouvait servir pendant l'hiver.

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    1. copitet@hotmail.fr6 août 2018 à 16:45

      Je suis l'ancien animateur et responsable bénévole de cette piscine, ma femme tenant la caisse aussi bénévolement. Nous organisions le challenge des 80 mètres toutes nages réservez a tout les jeunes du quartier qui étaient récompensés lors de la fête de la piscine le dernier samedi d'aout.Les nageurs du Stade de Reims natation ( Mr Jackye BATOT )y participés et nous prêtions la piscine pour leurs entrainements..Tous les champions y ont participés.Tout les ans les pompiers sous les ordres de Mr VOISELLE (Hélas DCD depuis)faisaient une démonstrations de sauvetage et d'hommes grenouilles. Très prisés du tout public.Le jeune DENEUVILLE a appris à nager dans cette piscine et a participé aux jeux olympiques (natation) en Amérique.
      CARLOS le chanteur a fait une petite trempette dans la nuit du 14/07/1974.Nous terminions la fin de la saison par un feu d'artifice qui était tiré du toit des cabines par Mr Lionel BRIFFOTEAUX(bénévole).Beaucoup de souvenirs (hélas faisant cela pour m'amuser , je n'ai pas garder les articles de l'UNION -également pas beaucoup de photos-je fais appel aux bonnes volontés. Parlez de la piscine aux anciens du quartier (nostalgie et regrets).

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  9. Il existait une fontaine wallace a l'extrémité de la butte Saint Nicaise côté place des droits de l'homme.Je ne me souviens pas en quelle année elle à été enlevée.

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